dimanche 22 novembre 2015

Photo du jour #4 & Coup de gueule

Grande fan de Star Wars devant l’éternel, je reste totalement froide devant le retour de cette saga. En effet, la savoir aux mains de Disney et JJ Abrams ne me plaisait que moyennement mais après avoir découvert la bande annonce j’ai vu mes pires craintes prendre forme.

Imaginons qu’un auteur moins talentueux que JK Rowling reprenne Harry Potter grâce à un gros chèque et commence en disant il y a 20ans il paraît qu’un certain Harry Potter a vaincu Lord Voldemort mais que c’est une légende, et que de toute façon la vie n’est que tristesse sous l’égide de l’empire…

Et oui les gars toute l’histoire des 2 trilogies n’est que légende aux yeux du monde et n’a servi à rien car un autre empire a pris sa place… Je trouve cela déprimant et irrespectueux… Que la mort de l'empereur ne règle pas tout d'accord mais là.. Sans parler du retour des anciens pour brosser dans le sens du poils les traumatisés de la vieille école qui n'aiment pas la nouvelle trilogie!!


Enfin bon… Voilà l’objet de l’article, l’une de mes scènes favorites et qui me fais pleurer à chaque fois, enfin disons qui fait repartir mes larmes qui commençaient à se tarir !!

Chanson du jour #5

J'aime beaucoup regarder des montages sur You Tube, il y en a qui sont de toute beauté et j'hallucine littéralement devant le talent de certains concepteurs qui arrivent à créer une réelle atmosphère avec le choix adéquat de musique/scènes/paroles.

C'est grâce à cela que j'ai découvert un jour ce petit bijou de beauté, je ne me lasse pas de l'écouter...


Citation du jour #12

"Une pièce sans livres, c'est comme un corps sans âme".  Cicéron

mercredi 18 novembre 2015

Les cent livres à lire au moins une fois dans sa vie

Découvert ce challenge sur la page Jane Austen Lost In France qui faisait le partage de la page les Instants volés à la vie et je l’ai trouvé très intéressant ! J’aime bien ce genre de liste qui permet de découvrir des classiques et petite fierté personnelle quand on voit combien on en a lu ^^

J’ai trouvé la liste ici http://lesinstantsvolesalavie.com/2015/08/05/les-100-livres-a-lire-au-moins-une-fois/

En gras ceux que j’ai déjà lu (situation en évolution constante ^^) : 17
En vert ceux dont j’ai vu le film, ça compte ? XD et en violet ceux que je possède déjà et qui sont en attente dans ma PAL…

  • 1984, George Orwell
  • A la croisée des mondes, Philip Pullman
  • Agnès Grey, Agnès Brontë
  • Alice au Pays des merveilles, Lewis Carroll
  • Angélique marquise des anges, Anne Golon  
  • Anna Karenine, Léon Tolstoï
  • A Rebours, Joris-Karl Huysmans
  • Au bonheur des dames, Émile Zola
  • Avec vue sur l’Arno, E.M Forster
  • Autant en emporte le vent, Margaret Mitchell
  • Barry Lyndon, William Makepeace Thackeray
  • Belle du Seigneur, Albert Cohen
  • Blonde, Joyce Carol Oates
  • Bonjour tristesse, Françoise Sagan
  • Cent ans de solitude, Gabriel Garcia Marquez
  • Charlie et la chocolaterie, Roald Dahl
  • Chéri, Colette
  • Crime et Châtiment, Féodor Dostoïevski
  • De grandes espérances, Charles Dickens
  • Des fleurs pour Algernon, Daniel Keyes
  • Des souris et des hommes, John Steinbeck
  • Dix petits nègres, Agatha Christie
  • Docteur Jekyll et Mister Hyde, Robert Louis Stevenson
  • Don Quichotte, Miguel Cervantès
  • Dracula, Bram Stocker
  • Du côté de chez Swann, Marcel Proust
  • Dune, Frank Herbert
  • Fahrenheit 451, Ray Bradbury
  • Fondation, Isaac Asimov
  • Frankenstein, Mary Shelley
  • Gatsby le magnifique, Francis Scott Fitzgerald
  • Harry Potter à l’école des sorciers, J.K Rowling
  • Home, Toni Morrison
  • Jane Eyre, Charlotte Brontë
  • Kafka sur le rivage, Haruki Murakami
  • L’adieu aux armes, Ernest Hemingway
  • L’affaire Jane Eyre, Jasper Fforde
  • L’appel de la forêt, Jack London
  • L’attrape-cœur, J. D. Salinger
  • L’écume des jours, Boris Vian
  • L’étranger, Albert Camus
  • L’insoutenable légèreté de l’être, Milan Kundera
  • La condition humaine, André Malraux
  • La dame aux camélias, Alexandre Dumas Fils
  • La dame en blanc, Wilkie Collins
  • La gloire de mon père, Marcel Pagnol
  • La ligne verte, Stephen King
  • La nuit des temps, René Barjavel
  • La Princesse de Clèves, Mme de La Fayette
  • La Route, Cormac McCarthy
  • Le chien des Baskerville, Arthur Conan Doyle
  • Le cœur cousu, Carole Martinez
  • Le comte de Monte-Cristo, Alexandre Dumas
  • Le dernier jour d’un condamné, Victor Hugo
  • Le fantôme de l’opéra, Gaston Leroux
  • Le lièvre de Vaatanen, Arto Paasilinna
  • Le maître et Marguerite, Mikhaïl Boulgakov
  • Le meilleur des mondes, Aldous Huxley
  • Le nom de la rose, Umberto Eco
  • Le parfum, Patrick Süskind
  • Le portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde
  • Le Petit Prince, Antoine de Saint-Exupery
  • Le père Goriot, Honoré de Balzac
  • Le prophète, Khalil Gibran
  • Le rapport de Brodeck, Philippe Claudel
  • Le rouge et le noir, Stendhal
  • Le Seigneur des anneaux, J.R Tolkien (coincée à la description de la Comté depuis maintenant 3 ans ahah)
  • Le temps de l’innocence, Edith Wharton
  • Le vieux qui lisait des romans d’amour, Luis Sepulveda
  • Les Chroniques de Narnia, CS Lewis
  • Les Hauts de Hurle-Vent, Emily Brontë
  • Les liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos
  • Les Malaussène, Daniel Pennac
  • Les mémoires d’une jeune fille rangée, Simone de Beauvoir
  • Les mystères d’Udolfo, Ann Radcliff
  • Les piliers de la Terre, Ken Follett
  • Les quatre filles du Docteur March, Louisa May Alcott
  • Les racines du ciel, Romain Gary
  • Lettre d’une inconnue, Stefan Zweig (pas le meilleur pourtant O_o)
  • Madame Bovary, Gustave Flaubert
  • Millenium, Stieg Larsson
  • Miss Charity, Marie-Aude Murail
  • Mrs Dalloway, Virginia Woolf
  • Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, Harper Lee
  • Nord et Sud, Elisabeth Gaskell
  • Orgueil et Préjugés, Jane Austen 
  • Pastorale américaine, Philip Roth
  • Peter Pan, James Matthew Barrie (dans ma bibli depuis Noel dernier !!)
  • Pilgrim, Timothy Findley
  • Rebecca, Daphne Du Maurier
  • Robinson Crusoé, Daniel Defoe
  • Rouge Brésil, Jean Christophe Ruffin
  • Sa majesté des mouches, William Goldwin
  • Tess d’Uberville, Thomas Hardy
  • Tous les matins du monde, Pascal Quignard
  • Un roi sans divertissement, Jean Giono
  • Une prière pour Owen, John Irving
  • Une Vie, Guy de Maupassant
  • Vent d’est, vent d’ouest, Pearl Buck
  • Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline


dimanche 15 novembre 2015

Marianne foulée aux pieds


Je vis à Bordeaux. Le soir du vendredi 13 novembre nous devions boire un verre entre amis mais nous avons abandonné l’idée à cause de la pluie et par flemme. Samedi matin en me levant je peste contre moi-même car je n’ai pas entendu mon réveil alors que j’avais un programme de révisions à suivre, puis j’allume BFM comme tous les matins et je découvre les événements de Paris…. Mon monde s’arrête et je me suis effondrée sur une chaise…

Cela aurait pu être nous…Moi…Vous…

Est-ce par ce que je devais faire la même chose ? Est-ce par fibre patriotique ? Est-ce par sensibilité ? Je ne saurais pas dire ce qui fait que ma souffrance est si vive, ce qui prédomine, mais une chose est certaine c’est que ma tristesse est profonde, mon choc puissant et mes larmes amères… Ces gens-là étaient de simples anonymes écoutant de la musique ou buvant un verre en terrasse, des gens normaux, des gens comme nous…C’est pour cela que la situation nous blesse encore plus mortellement que Charlie (alors que je pensais avoir atteint le summum devant cette attaque à la liberté d'expression) ou d’autres souffrances liées au terrorisme car elle s’enracine dans des actes si courants de nos vies qu’ils exhalent un sentiment de sécurité inconscient. On comprend que le terrorisme est à notre porte et qu’il peut frapper à tout moment, n’importe où et surtout tout le monde….L’absurdité du monde et de la nature humaine prend corps sous sa forme la plus effrayante et nous comprenons notre impuissance face à ce genre d’action…

Je ne suis pas sûr de ce qu’il faut faire, pour réussir à vaincre l'obscurantisme mais je suis certaine de ce qu’il ne faut pas faire : ne pas céder à la haine ni à la panique ce qui dans le contexte actuel sera le plus difficile.

Mais il faut combattre, la Liberté est un principe qui mérite qu’on se batte pour elle. 
Marianne sortira plus forte de cette souffrance.

j'ai toujours associée l'image du Christ Rédempteur à la paix,
l'ouverture, la solidarité, la protection. Alors le voir aux couleurs
de la France après les attentats m'a particulièrement touchée.

vendredi 30 octobre 2015

Ma chronique: Je peux très bien me passer de toi de Marie Vareille

J’ai enfin récupéré mon exemplaire du second ouvrage de Marie Vareille, je peux désormais en faire la chronique ^^.

Dans ce tome, nous suivons deux femmes que tout oppose apparemment : Chloé est une fille sûre d’elle, qui réussit à séduire dans la soirée l’homme qu’elle voulait tandis que Constance est une jeune femme peu sûre d’elle, adorant Jane Austen, qui se pâme d’amour pour un gars qui ne sait même pas qu’elle existe.  Malgré leurs différences, et même d’ailleurs grâce à cela, elles ont construit une récente quoique très solide amitié qui les poussent à passer le pacte qui va changer leurs vies comme elles le désirent mais n’osent pas le faire.

Chloé va s’exiler loin de sa dépendance envers son ex-fiancé, et elle a interdiction de s’approcher d’un homme pour pouvoir écrire le roman qu’elle a toujours eu envie d’écrire. Quant à Constance elle va devoir coucher avec le 1er homme qu’elle croise et pour cela elle va suivre des cours de séduction sous le pseudo hilarant de Icequeen.

Voilà pour le décor :)

Une fois encore on retrouve la plume facile de Marie Vareille, son humour acéré et sa connaissance des femmes. Contrairement à son 1er ouvrage (dont j’ai fait la chronique http://ivressedelavie.blogspot.fr/2015/07/le-1er-billet-en-tant-que-tel-va-porter.html) on se retrouve dans un cadre plus « normal », sans le côté rocambolesque de Juliette (alors que c’est justement l’atout de ce tome que l’on me comprenne bien ^^) mais ici, on voit que l’auteure ne fait pas du  ressort de l’enchaînement des quiproquos suite à une rupture sa marque de fabrique. Elle prouve qu’elle est un vrai auteur car elle crée une toute nouvelle dynamique, voire deux finalement car il y a 2 personnages ici, et même si la thématique est la même que dans son 1er livre, à savoir la rupture, le célibat, l’envie de changement professionnel …., la façon de l’aborder est différente. Et il y a une gradation dans les personnages, on apprend à les connaître au fur et à mesure du livre. De plus on se retrouve avec deux héroïnes avec des fonctionnements et des réflexions diamétralement opposé ce qui permet de rire deux fois plus, en particulier devant les tribulations de Constance auquelle je me suis tout de suite identifiée en tant que romantique désespéré/désespérante et accro à cette bonne vielle Jane qui a bien pourri ma vie sentimentale (comme celle de Constance comme elle le dit si bien ^^)

Et c’est là la force de Marie Vareille, être nous. Il n’y a pas de pouvoirs particuliers, ni de quête, ni de grands personnages qui vont changer le monde. Mais nous avons 2 jeunes femmes, qui comme Juliette, vivent ce que l’on vit, pensent ce que l’on pense, et arrivent à nous faire rire avec. Et aussi réfléchir il faut bien le dire!

Sans compter les seconds rôles savoureux comme Charlotte l’amie enceinte et déjà maman qui avec son humour de femme au bord de la crise de nerfs est absolument savoureuse, Mamie Rose qui veut lire « Cinquante nuances de Grey", et Vincent l’ours cynique au cœur tout mou.

De plus, dans ce nouvel opus, on sent que l’auteur a pris confiance, cet ouvrage est plus abouti, plus mûr.

Bref, vivement le prochain ;)

Je vous recommande une nouvelle fois de faire connaissance avec cette auteure qui est aussi sympathique, drôle et douce que son écriture le laisse entendre. Laissez-vous embarquer par Marie Vareille qui dépeint notre vie avec tellement de drôlerie qu’elle nous permet de dédramatiser et d'en rire!


vendredi 23 octobre 2015

L'oeuvre de jour #3

L’un de mes peintres favoris aujourd’hui : Botticelli.

Bon je sais ce n’est pas vraiment original mais j’aime la douceur et la maîtrise de ses compositions.

Dans La Naissance de Vénus il ressort tellement de beauté et de douceur que l’on a l’impression de flotter nous aussi.  

La beauté mélancolique de Vénus nous touche au cœur, le blond vénitien incomparable de sa magnifique chevelure nous fait baver d’envie.


En ce qui me concerne, je pense que la nudité de Vénus est accessoire tant l’accent est mis sur le regard profond et un peu perdu de Vénus.


Botticelli illustre ici l’incompréhension de la beauté à mon sens, le fardeau qu’elle peut représenter car l’avoir nous permet d’accéder à de nombreux avantages, représentés ici par Zéphyr, sans avoir à faire quelque chose.



C’est peut être une théorie fumeuse mais c’est comme ça que je le perçois. :)

dimanche 18 octobre 2015

Photo du jour #3

La photo du jour est aujourd’hui un petit plaisir perso ^^

Je suis tombé sous le charme de Tom Burke en regardant The Musketeers,  il est tellement charismatique qu’il éclipse les 3 autres gars pourtant tous très beaux !!

Et cette photo résume l’essence de mon attirance pour lui : ce petit sourire en coin absolument craquant… et cette chevelure dans laquelle on rêve de passer une main ahah 
Source: tomburkeonline.co.uk

dimanche 11 octobre 2015

Citation du jour #11

Mes personnages favoris d’Harry Potter! L’une des plus belles histoires d’amitié de la littérature :) <3 qui nous donne l’un des passages les plus drôles de toute la saga ! Personnellement je voulais toujours plus de Maraudeurs ^^
Mr Lunard présente ses respects au professeur Rogue et lui demande de bien vouloir cesser de mettre son énorme nez dans les affaires d'autrui.
Mr Cornedrue approuve Mr Lunard et voudrait ajouter que le professeur Rogue est un horrible crétin.
Mr Patmol voudrait faire part de son ébahissement à la pensée qu'un tel imbécile ait pu devenir professeur.
Mr Queudver souhaite le bonjour au professeur Rogue et lui conseille de se laver les cheveux, s'il veut cesser de ressembler à un tas d'ordure.


Chanson du jour #4

Voici l’un des groupes les plus ambitieux du métal : chaque album suit une thématique précise, souvent en réflexion sur les maux de l’humanité. Les paroles du leader et créateur Mak Janssen sont toujours profondes et ont de multiples niveaux de lecture.

La belle voix de la chanteuse Simone Simons particulièrement mise en valeur dans cette douce chanson.

Coup de gu**le

Pas le genre du blog mais là je suis écœurée.

Je viens de découvrir l’existence de la série Aquarius mettant en scène Charles Manson et je dois dire que cela me mets mal à l’aise mais aussi très en colère.

J’attends un film sur Sharon Tate depuis des années, un beau biopic qui lui permettra d’être connue pour sa belle âme et son talent et pas uniquement pour sa mort.
Mais au lieu de ça on fait une série sur le maniaque responsable de la mort de nombreuses personnes…
Il est déjà suffisamment connu, possède de nombreux fans et on le met encore plus en scène.

Et pendant ce temps-là Sharon sombre dans l’oubli, elle n’a même pas le droit à son étoile sur le Walk Of Fame alors que des artistes plus médiocres qu’elle en ont une.

La pureté de l'âme et nonn ce qu'elle a de plus vil devrait être filmé.

Never Forget Beautiful Sharon & Happy Pregnant Sharon <3





mercredi 23 septembre 2015

Photo du jour #2

Une photo extraite de la série The White Queen que j’apprécie tout particulièrement : il s’agit d’un moment de recueillement du Roi Richard III avant la bataille de Bosworth. 
Aneurin Barnard rend parfaitement la fragilité mêlée de détermination du dernier Plantagenêt : Richard a perdu consécutivement son fils puis son épouse, le soutient du royaume et maintenant il doit combattre son opposant au trône sous peine de voir s’éteindre sa lignée. Pour un roi, il s’agit de l’un des pires maux car leur rôle est la perpétuation de la dynastie. 
On ne peut imaginer le poids sur les épaules de Richard, descendant de la légendaire Aliénor d’ Aquitaine, à l’aube de la bataille dans laquelle il va jouer non seulement sa vie, mais l’avenir de sa famille.

Citation du jour #10

L’amour dans les livres c’est mon point faible…En voilà de nouveau la preuve avec une pépite extraite de L’Elue de Kiera Cass.

*Contexte* Maxon est blessé au moment où il allait faire la plus grosse erreur de sa vie (choisir une autre femme) sous le coup de la colère après avoir cru à la trahison de l’amour de sa vie. Il se rend donc compte de sa bêtise et lui annonce :

"Break my heart. Break it a thousand times if you like. It was only ever yours to break anyway." 

Où suis-je?

Mea culpa je n’ai pas beaucoup posté ces derniers temps mais la prépa-concours prend du temps !!!

J’ai quand même dévoré en 24h la trilogie de Kiera Cass, La Sélection, une chronique se prépare tant j’ai adoré ! Cependant, je vais d’abord redécouvrir l’œuvre en anglais car la VF a non seulement très  mal rendu le vocabulaire de Cass (on se croirait dans une fan-fiction de bas-étage !!)  mais a SURTOUT coupé des passages entiers de l’œuvre ! C’est tellement scandaleux que c’est au-delà des mots ! Seul l’auteur fait des choix …bref…

Je suis aussi en train de finir Rebecca mais je n’accroche pas autant avec le livre qu’avec le film…

Côté ciné, samedi je vais découvrir Mémoire de jeunesse  et pour une fois, un billet ciné parlera d’une œuvre encore en salles ;) 

samedi 12 septembre 2015

Photo du Jour #1

Nouvelle section du blog !
Dans cette dernière je posterais des photos de paysages, personnes, oeuvres, accompagnées d’un petit texte rès rapide expliquant pourquoi je partage cette image en particulier. Il s’agira de partager mes goûts avec vous sans entrer dans un grand discours comme pour la femme du jour, l'oeuvre du jour ou mes autres articles.
Commençons par une très belle photo de la regrettée Sharon Tate, très hippie chic ici. Ce que j’aime dans cette photo c’est la profondeur du regard de Sharon. Elle a l'air tellement pure, douce, gentille et angélique . On voit son âme dans cette photo.



Source : page facebook sur Sharon

Citation du jour #9

Dois-je vraiment présenter l’histoire ? ^^
L’une de mes citations favorites de Roméo & Juliette de Willliam Shakespeare

“Come, gentle night; come, loving, black-browed night;

Give me my Romeo; and, when I shall die,
Take him and cut him out in little stars,
And he will make the face of heaven so fine
That all the world will be in love with night...”

Chanson du jour #3

Une magnifique chanson découverte lors de ma période Dawson :) (c'est vieux tout ça ^^) il y a donc fort longtemps mais que je n'ai jamais pu oublier cette chanson...

Elle se joue durant une scène absolument superbe de mon couple phare, Joey & Pacey, où alors qu'ils dansent au bal de promo ce dernier lui dit qu’il se souvient que le bracelet qu’elle porte est celui de sa mère et qu’elle le lui a dit il y a 6 mois. S’étonnant qu’il se souvienne de ça, jusqu’aux vêtements qu’elle portait, il lui dit en soupirant dans son oreille « I remember everything »….et notre cœur fait boom et on a envie de frapper Dawson pour les avoir séparés alors qu’ils sont parfaits ensemble ;) 

en bonus vous avez même les paroles et les images de cette scène <3

lundi 31 août 2015

Citation du jour #8

Entorse à la règle pour une fois, pas une citation d’un livre, mais une d’une grande dame, Coco Chanel.

La beauté commence au moment où vous décidez d’être vous-même.

samedi 29 août 2015

Instants de vie #2

Je vis à Bordeaux, et nous avons la chance d’avoir un sacré patrimoine. 

L’une de mes vues favorites est la place des Quinconces dont je vous présente la colonne du monument aux Girondins (victimes de la Terreur pendant la Révolution Francaise). 

J'ai eu de la chance d'avoir un ciel digne d'un film de science-fiction.


vendredi 28 août 2015

Ma Chronique: Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de Harper Lee

Lire Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur c’est comme regarder Forrest Gump, au départ ça paye pas de mine mais plus on avance et plus on comprend de façon fugace qu’on en train de découvrir un monument qui va nous marquer à jamais.

*Contexte* Scout et Jem sont les enfants de Atticus Finch, l’avocat de la ville reculée de Maycomb et nous sommes en 1930. On suit leur rencontre avec le neveu de la voisine, Dill, un enfant à l’imagination débordante. Pendant les vacances d’été l’ennui pointe son nez et les enfants décident de percer le "mystère Boo Radley". Ce dernier est le fils des voisins des Finch et il vit en reclus depuis des années ce qui excite la curiosité débordante de ces enfants dont le plus grand n’a que 10 ans. On suit leur retour à l’école, et leur vie pendant 2 ans, puis un jour les gens deviennent de plus en plus irrespectueux envers les enfants Finch sans que ces derniers comprennent pourquoi jusqu’à ce qu’ils découvrent que Atticus va défendre un homme noir accusé d’avoir violé une blanche. Alabama, Etat du Sud ex-esclavagiste (officiellement du moins car les mentalités sont restées les mêmes), 1930, cette attitude passe mal.

Je l’avoue je n’aurais pas lu ce livre de moi-même, je suis plus littérature anglaise et la 4ème de couverture n’est pas emballante je trouve, mais une amie m’en a fait cadeau pour mon anniversaire en m’assurant qu’il s’agissait d’une œuvre magistrale et je l’en remercie. (Mushu <3)

Soyons honnête je n’ai pas accroché au début, déjà j’ai cru que Scout était un garçon jusqu’à que je repère un accord féminin ^^. Et puis ça parle de généraux sudistes et autres trucs très américains mais après on se prend au jeu « Boo Radley » et surtout on découvre Atticus qui est le genre de personnage qui te colle une grosse claque.
Et puis, subtilement on quitte le « simple » roman d’enfance, l’enquête sur Boo, le désamour de Scout pour l’école et le système plus que particulier d’enseignement de l’époque. On se rend compte que les gens changent, et comme Scout est notre narratrice on partage son incompréhension.
Et c’est là que l’on sent que le roman prend son sens, son tournant, Atticus est commis d’office pour défendre Tom Robinson, un noir accusé d’avoir violé la fille d’un homme alcoolique qui se sert des chèques de l’aide sociale pour boire et non pour nourrir sa marmaille plus que nombreuse. 

Atticus est le genre de personnage que l’on ne croise pas dans chaque livre, le genre qui te chamboule et te fait réfléchir sur la vie. Bien que commis d’office il se jette corps et âme dans la défense de Tom car il est l’un des rares de la ville à penser que les noirs ne sont pas inférieurs aux blancs, bien au contraire il estime même que l’on doit juger les gens à l’aune de leur attitude envers les noirs. Ces derniers malgré l’abolition de l’esclavage sont toujours dans une attitude de soumission/respect vis-à-vis des blancs et du coup Atticus estime que le blanc qui ment à un noir est un minable. Il élève ses enfants dans le respect d’eux-mêmes, des autres, il les ouvre au monde, les respectent, il fait ce qu’il peut pour en faire des gens honnêtes et droits.

Scout est un personnage attachant, parfois énervant mais toujours honnête et curieux. Finalement son regard de petite fille perdue face au monde des adultes est finalement très perçant et elle met en lumière l'énormité du monde quelle voit.

Je n’ai pas grand-chose à dire de plus, c’est le genre de livre que l’on doit lire et vivre, dont on peut difficilement parler car il est une expérience que l’on doit vivre seule. Une expérience qui nous fait réfléchir sur notre attitude face aux autres, en particulier ceux qui sont universellement dénigrés : « Est-ce que je fais ce qu’il faut, à mon niveau, pour combattre l’injustice ? Mon attitude est-elle juste, voire tout simplement suffisante ?».

Qui peut le dire sans demander un temps de réflexion? 

Ma chronique: Persuasion de Jane Austen

Chose promise ;)

Parlons donc de cette merveille qui est pour moi LE roman de Jane Austen a un tel point que je l’ai offert il y a quelques jours à une amie car je voulais en faire une janéite et je me suis dit qu’il était le meilleur livre pour le devenir.
Il commence pourtant mal, comme si Elizabeth avait repris sa parole à Darcy quoi et tel un film américain on se retrouve 8 ans plus tard. ^^ Pourtant Persuasion est bien plus que cela, bien que très court il brasse tout ce qui fait la réputation de Jane.

Je l’ai déjà dit dans la chronique filmique ou la citation du jour #7 mais je repose le contexte :Anne Elliott est la fille d’un baronnet qui vit tellement au-dessus de ses moyens qu’il est obligé de louer la demeure de sa famille. Le nouvel habitant est l’amiral Croft dont l’épouse est la sœur de Frederic Wentworth : ce dernier et Anne se sont rencontrés il y a 8 ans, passionnément épris ils se sont fiancés mais Anne a rompu leur fiançailles avant l'annonce officielle sur conseil de sa marraine car le jeune homme était un capitaine de marine novice, sans fortune et sans « connexion ».  Depuis Anne est en dépression, elle a donc perdu sa joie de vivre, sa « fraîcheur » ce qui l’a rend encore plus indésirable pour sa vaine famille, son père et sa sœur aînée Elizabeth, car en plus elle est responsable, intelligente et calme (que des défauts pour eux ^^).  A 27 ans elle est donc « une vieille fille » et sa famille ne l’estime pas, donc au lieu de l’emmener à Bath avec eux ils l’envoient jouer les garde malade chez la plus jeune des sœurs, Mary, qui est une incurable hypocondriaque mais la seule à être mariée et mère. Cette responsabilité va l’amener à recroiser Frederick car Mary habite près de la demeure ancestrale des Elliott, et à affronter la froideur et le ressentiment de son ancien amour qu’elle aime toujours profondément.

C’est mon favori car c’est finalement le plus « ouvert ». L’histoire qui a existé entre les deux protagonistes donne un ton différent à l’histoire et surtout à leur relation. Ils lisent l’un en l’autre (enfin surtout Anne puis Wentwoth quand il arrête de ruminer ^^). On a accès aux pensées de Anne de façon claire, on sait ce qu’elle ressent pour Frederick bien qu’elle le nie effrontément mais c’est tout l’art de Jane, Anne dit quelque chose en son for intérieur mais on comprend bien que c’est parfois tout l’inverse qui s'avère être vrai comme quand elle est persuadée que la première rencontre avec son ancien amour va permettre de nouvelle rencontres libérées d’une possible gêne sauf que l’on comprend bien que c’est du flanc et qu’elle est toute chamboulée. Et puis, c’est minime, mais le fait qu’elle le prénomme Frederick quand elle parle de lui, crée une connexion entre eux contrairement aux autres relations nées de la plûme de notre prêtresse où les noms de famille et autres monsieur sont de rigueur. 

Je trouve que l’ironie de Jane Austen est ici plus fine, tranchante et va droit au but. Depuis le père narcissique au possible qui favorise sa fille aînée car tel Narcisse elle représente son reflet, à la jeune Mary qui est insupportable de caprices tant elle n’a jamais su autrement capter l’attention paternelle toute tournée vers Elizabeth. En passant par les Musgrove père et mère qui se donnent des airs de sympathie bienveillante quand Anne arrive mais sont en réalité d’une certaine fatuité et d’un certain ridicule. Cela est d’ailleurs flagrant dans le traitement de leur second fils (Jane Austen lache d’ailleurs la bride à tout son mordant dans cette courte description mais qui a le don, à mon sens, d’éclairer vraiment les Musgrove),  sans parler de leurs filles qui sont je pense, une critique acerbe de Jane sur les fameux « accomplishement » qui sont finalement des talents assez surfaits quand on voit que les jeunes filles Musgrove sont finalement des coquilles vides sans grande consistances finalement, shadow and dust comme dirait l’ami Proximo ^^. 
Sans oublier Benwick sorte de Chateaubriand anglais qui aime à se complaire dans sa douleur en lisant de la poésie car il pense finalement que c’est comme ça qu’il doit agir mais qui ne peut s’empêcher d’épouser la première femme qui le met dans une position de « dominant » alors qu’il est techniquement un veuf au bord du suicide. Ici d’ailleurs, il va s’en dire que Jane critique ouvertement ceux qui font du monde le témoin de leur douleur, comme si le chagrin ne pouvait être contenu. Comme si la souffrance se mesurait à l'aune de sa visibilité.

Passons maintenant à Anne. Malgré ce que l’on pense, c’est l’un des personnages féminins les plus forts de Jane Austen. En effet, elle allait braver l’ire de son père pour se marier à 19 ans mais elle a su comprendre les arguments de sa marraine (non dénués d’intelligence quoiqu’un peu trop présomptueux finalement) mais c’est une décision qu’elle a estimé juste et en a assumer les conséquences. Et contrairement à Benwick elle a porté le deuil, littéralement, et a souffert et ce en silence pendant 8 ans, et cela c’est de la force de caractère. Tout comme le fait de refuser le pourtant bien né Charles Musgrove, que sa marraine affectionne, car elle refuse un mariage sans amour et donc sans Wentworth, et ce même si elle doit finir vieille fille. L'identification est encore plus frappante qu'avec les autres héroïnes grâce à sa réserve et son sérieux, enfin en ce qui me concerne ^^. Quand le roman commence Anne a grandi et se permet d’analyser froidement son attitude d’il y a 8 ans et c’est là que l’on comprend que c’est une femme car elle est capable de faire le tri dans ses décisions, sans pour autant les regretter ni avec amertume, mais en tirant les conclusions qui la feront avancer. De fait, quand le roman commence elle est finalement plus adulte que Frederick car elle est libérée de toute rancœur ou colère, elle a accepté ce qu’il s’est passé et veut maintenant avancer en bonne intelligence avec Frederick même si cela lui arrache le cœur de le voir s’attacher à une autre.

Parlons-en d’ailleurs du beau capitaine. Déjà dès le début on connait son prénom ^^ (on ne rigole pas!! que celle qui est capable de dire le prénom de Darcy sans google lève la main ahah) et ca le rend plus humain. Je pense que c’est finalement ce qui fait de Wentwoth ce qu’il est : c’est pour moi le plus humain des héros austeniens. Je m’explique. Déjà ce n'est pas un "héritier", ce qu'il possède il a combattu pour l'avoir, c'est le récompense de sa bravoure au combat, son argent il s'est littéralement battu pour l'obtenir. En clair c'est un homme, un vrai. Il a affronté la mort, il a dû en être témoin, mais il continue le combat. Il est valeureux et couragueux. Mais ce gars a aussi trouvé son grand amour mais elle l’a planté sur conseil de sa marraine. Mettons-nous à sa place, son cœur est carrément passé à la moulinette d’une et de deux, la femme que lui aime de toute son âme fait passer les conseils de sa seconde mère avant lui : niveau confiance en soi il a du toucher le fond! Il est donc reparti en mer, et coup de bol, les Français se sont pris de grosses déculottées à l’époque (merci Napoléon !), il est donc adulé par ses hommes, respecté par sa hiérarchie et en plus riche (l’un de ses défauts selon lady Russel). Autrement dit dans un film américain se serait le roi du bahut ^^. Donc quand il revient, et qu’il sait qu’il va voir Anne il en fait des tonnes : il montre bien qu’il a réussi, fait état de ses victoires, de sa prodigieuse carrière, en gros il veut lui montrer à quel point elle a eu tort. Il est amer, froid, blessant et tout cela se voit dans son attitude envers Louisa Musgrove. Il la laisse jouer avec lui sans la repousser car il veut blesser Anne, lui prouver qu’il est un homme désirable et peut avoir une jeune et belle épouse. Il arrive même à la convaincre…au début du moins. Car si le lecteur décèle une attitude factice chez Frederick on en a vraiment la preuve, et Anne aussi, après la longue marche qui les amène vers un cousin des Musgrove. Bien qu’il n’en ait pas fait montre, il a observé Anne et s'est rendu compte de son extrême fatigue et il oblige donc sa sœur à la prendre dans son cabriolet puis il force Anne à monter dedans. Il l'a touche même et à cette époque un contact physique n'est pas anodin ni sans portée. Bien qu’il le nie, il ne peut s’empêcher de faire attention à elle, de prendre soin d’elle. Son attitude avec Louisa est révélatrice, il joue pour blesser Anne et se venger en quelque sorte, ce qui explique son extrême désarroi après la chute de la jeune femme car il se sent coupable d’avoir attisé cette flamme par rancœur alors que tout cela a mise en danger la jeune femme. Puis la jalousie qu’il a voulu susciter se retourne contre lui quand il se rend compte qu’un homme regarde Anne avec admiration, on le sent bouillonner à travers les lignes. En côtoyant Anne, en l’observant secrètement il finit même par la comprendre, et accepter les raisons de sa rétractation, à comprendre plainement la force de son caractère. Et puis surtout, même s’il a tout fait pour la haïr, on voit bien que dès qu’il la revoit il se reprend ses sentiments en plein dans la tête mais il est fier et blessé alors il se cache derrière ce masque de capitaine auréolé de gloire jusqu’à ce qu’il entende la douleur de Anne et découvre la réelle souffrance qu’elle cache elle aussi derrière son masque de jeune femme sérieuse et responsable, il comprend que sa passion et sa souffrance n’ont d’égales que les siennes. Alors pour une fois, Jane nous donne à voir une déclaration d’amour, une vraie, une magnifique, une poignante déclaration d’amour, tellement humaine et vraie, à la hauteur de ce personnage tellement humain qu’est Frederick Wentworth.

Qu’ajouter d’autre ?

En parsemant son ouvrage de multiples formes de couples, Jane nous explique que l’Amour Vrai et Durable ne peut prendre forme qu’entre deux personnes honnêtes & vraies envers elles-mêmes mais surtout entre elles.  Que l’attachement, l’amour, la souffrance, ne se juge pas à sa mise en scène mais à sa profondeur.


Voilà j’espère ne pas en avoir trop dit mais je pourrais en parler pendant des heures :)

vendredi 21 août 2015

Chronique Filmique: Persuasion (BBC-2007)

Ma dernière citation du jour m’a donnée envie de revoir ce pur bijou de la BBC.

*histoire* Anne Elliott est la fille d’un baronnet arrogant, stupide, égocentrique, narcissique qui vit tellement au-dessus de ses moyens qu’il est obligé de louer la demeure de sa famille. Le nouvel habitant est l’amiral Croft dont l’épouse est la sœur de Frédéric Wentworth : ce dernier et Anne se sont rencontrés il y a 8 ans, passionnément épris ils se sont fiancés mais Anne a rompu leur fiançailles avant l'annonce officielle sur conseil de sa marraine car le jeune homme était un capitaine de marine novice, sans fortune et sans « connexion ».  Depuis Anne est en dépression, elle a donc perdu sa joie de vivre, sa « fraîcheur » ce qui l’a rend encore plus indésirable pour sa vaine famille, son père et sa sœur aînée Elizabeth, car en plus elle est responsable, intelligente et calme (que des défauts pour eux ^^).  Elle est un tel poids pour eux, qu’au lieu de l’emmener avec eux à Bath dans la nouvelle demeure, ils l’envoient jouer les garde malade chez la plus jeune des sœurs, Mary qui est une incurable hypocondriaque mais la seule à être mariée et mère. Cette responsabilité va l’amener à recroiser Frederick car Mary habite près de la demeure ancestrale des Elliott, et à affronter la froideur et le ressentiment de son ancien amour qu’elle aime toujours profondément.

Bon comme cela va être dithyrambique commençons par les quelques défauts ^^

*Sally Hawkins qui joue Anne ne correspond pas à la description du personnage, elle a plus de caractère dans son visage que de beauté. Et en plus elle est affublé de la coiffure la plus moche que j’ai jamais vu dans une adaptation de Jane Austen ^^ Et je trouve que le fait qu’elle soit plus âgée que le personnage se ressent, je veux dire Anne n’a que 27 ans hors Sally fait bien plus vieille. Et puis alors que Anne doit physiquement changer au cours de l’histoire, plus elle lit le changement en Frederick plus elle reprend goût à la vie et plus elle reprend des couleurs, sa joie de vivre en gros et elle redevient elle-même et donc jolie. Ce qui est le seul point positif de l'adaptation de 1995 car on voit le changement physique de Anne par les joues rosies, et ses cheveux qui semblent revivre car ils sont plus lumineux et bouclent.
Comme c'est impossible de trouver des photos, j'ai fais des screencaps de mon dvd ahah
voici Anne quand elle revoit Frederick pour la 1er fois
*Critique valable pour la sœur aînée d’Anne, Elizabeth qui a l’air d’approcher de la quarantaine alors qu’elle doit avoir 29 ans et qui n’est pas vraiment jolie alors qu’elle doit être BELLE.

*Les belles-sœurs de Mary que Jane Austen qualifie de plus belles filles du comté ne le sont nullement dans l’adaptation. C’est assez présomptueux et vache de ma part mais je ne les trouve pas belles, Anne qui est censée être déprimé, ne plus être jolie, l'est pourtant bien plus qu’elles. Et les actrices sur jouent un poil l’exitation chronique des demoiselles Musgrove.
Avouez que là je ne suis pas trop dure hein? ^^
*Les costumes, en particulier les robes, le chapeau et le manteau de Anne sont un peu cheap ce qui est vraiment rare dans une adaptation BBC.

*La chute de Louisa est assez mal rendue, on n’y croit nullement.

*Dommage que la scène qui amène à la confession de Frederick par écrit soit absente car ça enlève l’élément déclencheur, on comprend pas trop d’où vient ce revirement du coup.

Voilà c’est tout ahah passons aux choses sérieuses !

*Le casting est impeccable !  Avec mention spéciale pour :
-Sally Hawkins campe l’un des personnages les plus difficile de Jane Austen à la perfection (oui même si j’ai critiqué son physique je suis à même de comprendre pourquoi elle a eu le rôle ^^). Elle joue Anne tout en retenue, en subtilité, son regard face à la caméra bien que étrange et dérangeant au départ permet de sonder les profondeurs de la souffrance que Anne doit cacher aux yeux de tous. Elle joue à merveille la gêne, la désolation que ressent Anne face à son amour mais elle arrive aussi à faire ressortir la force de caractère de Anne qui est sous-estimé voir même inconnu de tous et en particulier de Frederick.

-Rupert Penry-Jones EST Frederick !!!
Quand il revoit Anne pour la 1ère fois alors qu'il ne s'y attend pas

 Bon déjà il est très beau (dans le livre le très narcissique père de Anne qui pourtant ne trouve jamais personne à la hauteur annonce que Wentworth est un très bel homme ce qui dans sa bouche n’est pas peut dire donc !), mais il est aussi magnétique et charismatique ce qui colle aussi avec le beau capitaine qui fait tomber toutes les filles en pamoison ! 
Et surtout, il arrive à illustrer toute la souffrance que son personnage ressent ce qui est assez difficile car le livre est du point de vue de Anne, on n’a nullement accès aux pensées de Frederick. Rupert arrive à rendre toute la froideur de son personnage tout en faisant passer dans ses yeux l’indécision de Frederick (visible aussi dans sa façon de se tenir, d’abord froid et austère en présence de Anne, il finit par être confus en sa présence, il finit même par se rapprocher physiquement parlant d’elle quand il lui parle, c’est subtil mais parfait !) qui est tiraillé entre la rancune et l’amour encore plus profond qu’il éprouve pour Anne. En effet, dès sa 1er scène on comprend que malgré les 8 ans qu’il a passé à se dire qu’elle n’était rien pour lui, dès qu’il la voit il se prend ses sentiments en pleine poire.

-Mary Elliott-Musgrove, la sœur hypocondriaque encombrante devient un personnage burlesque et hilarant grâce à la très talentueuse Amand Hale. Ses mimiques, son jeux de voix et sa façon de se tenir sont une source de fou rire infini ^^

-Ajoutons Anthony Head qui campe un Walter Elliott imbu de lui-même tellement ridicule que c'est hilarant de le voir faire mais qu’il arrive pourtant à rendre assez classe (sa voix!) mais aussi un tantinet burlesque et baroque.

*c'est très important d'avoir commencé en montrant Anne perdu dans son monde, dans sa vie, elle semble juste exister mais sans plus. Elle est comme un automate qui essaye de gérer son imbécile de famille la journée et qui doit pleurer toute les larmes de son corps dans son lit la nuit.

*L'idée du journal intime est une très bonne idée qui permet de comprendre ce que ressent Anne au retour de son amour, comment elle aborde cette nouvelle vie et la nouvelle façon d'agir de Frederick.

*Les décors sont très beaux, on voyage dans l’Angleterre post-Trafalgar qui est en pleine mutation avec ces marins qui accèdent à de hautes positions grâce à leur courage sur le champ de bataille et non grâce à leur naissance.

*Le cadrage qui rend la confusion d’Anne et de Frederick palpable

*C’est une adaptation très respectueuse, comme Persuasion est le plus court des romans de Jane Austen, cela permet d’éviter les coupes intempestives malgré le format de 1h30. Toutes les scènes clés sont là, les personnages sont très bien rendus malgré mes quelques critiques.

*L’ajout de deux scènes avec Frederick et son ami Harville est une très bonne idée car cela permet de mieux le comprendre et de voir ses véritables sentiments. Le fait qu’il est apparemment tenter de séduire Louisa prend tout son sens, puis on découvre la profondeur de ses sentiments pour Anne et ce qui l’a amené à en reprendre conscience.

*La mélancolie et le désespoir qui émane de l’histoire s’efface avec la merveilleuse lettre de Frederick  et le très beau baiser qui s’ensuit !


PS : à ne pas confondre avec la précédente adaptation  de 1995 avec Ciaran Hinds qui est une horreur lol 
PS2: une chronique sur le livre arrive aussi car je l'ai relu en un aprèm ;)