Depuis le temps qu’il couve celui-ci!!!! Mais je voulais
avoir du temps pour bien disserter sur cette série que j’ai suivie avec amour
jusqu’à la fin même si j’ai parfois déchanté ! SPOILERS!!!
Reposons les bases de la série.
Nous sommes en 1912
et le Titanic vient de sombrer ce qui redistribue les cartes de la famille
Crawley. En effet, le Comte de Grantham, Robert Crawley, est marié à une riche
américaine du nom de Cora (mariage nécessaire pour sauver Downton qui s’est
transformé en un solide mariage d’amour) mais il n’a malheureusement que trois
filles : Mary, Edith & Sybil ce qui complique la succession.
L’héritier est donc son cousin et son fils doit épouser Mary pour ne pas
spolier les détenteurs légitimes de DA (plus rapide pardon ^^) mais ils ont eu
la brillante idée de prendre un billet sur le Titanic et vous connaissez la
suite.
C’est la catastrophe car le titre tombe comme une masse sur
un lointain et obscur cousin, simple avocat, fils d’un docteur et d’une
infirmière, qu’ils ne connaissent pas mais savent totalement différent de leur
milieu et surtout comment ré-impliquer des fiançailles avec Mary sans avoir
l’air de l’imposer ?
Ajoutons à cela la mère de Robert, Violet alias Grand-Maman
(MON perso favori durant toute la soirée campé par l’extraordinaire Maggie
Smith), Anna la dame de chambre de Mary avec qui elle entretient une adorable
relation d’amitié, Thomas Barrow & Sarah O’Brien respectivement 1er
valet de pieds et femme de chambre de Cora les diables de la maison, Carson le
majordome plus royaliste que le roi comme on dit et au service des Crawley
depuis toujours, il a vu naître les trois filles et aime Mary comme si elle
était sa fille, et Mrs Hughes la gouvernante qui sous son apparence austère
cache un cœur immense et une plus grande compréhension du monde que beaucoup
d’autres. Sans oublier l’inénarrable cuisinière Mme Patmore qui sous sa grosse
voix et sa maitrise de sa cuisine comme une chatte protège ses bébés est un
véritable nounours en guimauve ET Mr Bates qui arrive au début de la série pour
devenir le valet de chambre de Mr le Comte avec qui il a servi durant la guerre
(je ne me souviens plus de quelle guerre ^^) ce qui a permis de nouer une
relation de confiance entre eux malgré la différence de statut entre eux.
Voilà le cadre principal de la série, ah si j’allais oublier
une photo du domaine que les Crawley s’acharnent à protéger et à défendre à
tout prix.
Commençons par le « corps » de la série. J’ai
adoré le soin apporté aux costumes qui sont absolument extraordinaire, la
projection dans l’époque est immédiate. De plus, le château de Highclere est
une merveille majestueuse qui ne fait que souligner la majesté des Crawley et
leurs sentiments de devoir envers cette demeure ancestrale.
Second point, j’ai beaucoup aimé la relation
ombilicale entre les « upstairs » et les « downstairs » où
on évite le cliché des patrons méchants et snob et des employés envieux et
maltraités. Ici, nous voyons bien le lien de nécessité entre les 2 : les domestiques voient leurs emplois comme une place respectacle, honorable et nécessaire. Les
Crawley sont conscients de leurs rangs et de leurs devoirs mais cela ne les
empêche pas d’être liés à leurs employés par de véritables sentiments. De façon
générale ils sont respectueux, ils
veillent au bien-être de leurs domestiques, ils s’inquiètent pour eux car ils en sont responsables mais on
voit aussi de véritables amitiés entre ceux qui ont ce lien particulier lié à
l’habillage car il est celui qui assiste à tout, celui à qui on peut se confier
car il chérit ce lien particulier, on voit clairement que Anna est la seule
amie de Mary, Bates le confident de
Robert, et O’Brien est le principal soutient de Cora. C’est ce qui m’a le plus
attiré au départ dans la série c’est cette absence de manichéisme qui est
brillamment mis en lumière par l’extraordinaire Sybil, benjamine de la fratrie
et donc la rebelle, qui vient en aide à l’une des domestiques, utilisant même
le puissant nom de son père pour que Gwen réalise son rêve de devenir
secrétaire. Leur relation est l’une des plus adorables de la série. Je dirais aussi que j’ai beaucoup aimé le
fait d’illustrer aussi le poids d’être
né dans une famille comme les Crawley. C’est doré, ça brille, on met de jolies
robes et on se fait courtiser mais on a surtout des obligations, en particulier
en tant que femme et le poids du devoir envers sa famille, la perpétuation de
la lignée et de ce nom prestigieux est un sacré poids pour les trois filles
Crawley, en particulier pour Mary qui est toujours excessivement mise en avant.
Passons au cœur la série, les personnages.
Je vais commencer
par ce qui m’a gêné au début de DA, l’aspect caricatural et 1000 fois vu de la
situation. Un comte anglais a épousé une riche américaine qui est pourvu d’une
mère excessivement vulgaire pour sauver son château de la ruine mais l’amour
s’en est mêlé et ils sont heureux ensemble et forment un duo solide. Ensemble
ils ont eu 3 filles mais Robert n’a d’yeux que pour sa chère Mary que l’on nous
présente à chaque épisode comme la plus belle fille d’Angleterre que chaque
homme veut épouser, tandis que Cora a une préférence pour l’esprit rebelle de
la benjamine Sybil, une beauté sans pareil qui allie aussi spiritualité et
humour au reste. Et bien sûr il nous reste le classique enfant du milieu, Edith
vilain petit canard qui ne trouve pas sa place entre la froide et hautaine Mary
et la beauté spirituelle Sybil d’ailleurs ses parents n’arrivent pas à lui
trouver de place car il semble toujours aggraver la situation. A cela s’ajoute
le classique héritier qui doit accepter cet honneur mais le refuse car il a
toujours travaillé et trouve la noblesse désuète, sans parler du continuel choc
des titans entre grand maman Violet qui traverse les siècles en frissonnant
devant l’évolution du monde qui trouve sont égale en la personne d’Isobel, la
mère de l’héritier, une femme de trempe et de caractère qui s’est faite toute
seule comme on dit. Mais c’est là le talent de DA de partir d’une situation
classique et de jouer avec les codes.
La galerie de personnages chez les domestiques est un pur
bijou ! Carson avec son côté snob, le seul de la maison pourvu de ce trait
(même la hautaine Mary ne l’est pas autant) fini par devenir le comic relief de
la série, Mme Patmore est un personnage pour lequel on passerait bien à travers
l’écran pour lui faire un énorme câlin, Daisy l’insupportable commis de cuisine
est un personnage qui m’a étonné par son évolution ! Anna la voix de la
raison dans cette maison est une bouffé d’oxygène de par sa fermeté et son
honnêteté, Bates avec son air austère et son passé trouble ajoute du mystère à
la saison, Thomas Barrow maître ès dans la manipulation commence à montrer le
début de son chemin de croix : être homosexuel au XXème siècle, O’Brien
rachète la caricature malsaine de son personnage mais nécessaire pour être une
antithèse à la force positive de Anna et Bates, par son attachement profond
envers Cora.
Bon passons maintenant à la généralité, la série s’ouvre donc
en 1912 et se termine sur la proclamation de l’entrée en guerre du Royaume Uni dans la 1er guerre mondiale an aout
1914. On assiste à la rencontre puis la construction de la relation entre Mary
et Matthew et on s’attache à eux, on vit les obstacles avec eux et on souffre
avec eux. Voir Mary faire passer DA avant son amour pour Matthew est un vrai
crève-cœur qui nous montre à quel point Mary souffre de son statut mais son
amour pour DA lui ferait faire n’importe quoi même si il y a aussi pour moi une
part de snobisme de la part de Mary, de perdre son statut si elle épouse
Matthew alors que sa mère met au monde le fils tant attendu. Surtout que ayant
2 sœurs, enfant mâle ou pas il n’est pas forcément de son devoir de garder DA
dans le giron des Crawley. Cette saison amène déjà du sang neuf en la personne
de l’extraordinaire Tom Branson, un Irlandais qui a soif d’indépendance et
j’avoue que son côté rebelle anti noblesse m’a tout de suite plu ! Le lien
qui se noue entre lui, Sybil et Gwen est magique. Quant à Edith elle devient
définitivement l’enfant du milieu caractériel et jalouse en dévoilant LE secret
de la saison 1 et c’est ainsi qu’a débuté ma lente antipathie envers le
personnage de Mary. Je m’explique. Au
début j’étais fasciné par la froideur hautaine de Mary, ce personnage passionné
est bloqué dans son statut de fille aînée de comte et agit comme elle suppose
qu’elle doit agir. Sa relation avec Matthew l’humanise et la rend attachante,
de plus elle commet l’irréparable car elle accepte les avances d’un homme et
l’accueille dans son lit (helloooooo on est en 1912 et c’est une fille de Comte
autrement dit sa virginité vaut de l’or !) mais le monsieur à la mauvaise
idée de mourir dans son lit, c’est ballot. Mary demande donc à sa mère et Anna
de l’aider à le rapporter dans son lit pour étouffer un potentiel scandale. Sa
mère qui accepte de l’aider finit par lui dire qu’elle ne lui pardonnera jamais
sa conduite inconsidéré mais c’est oublier l’épisode d’après et c’est l’une des
choses qui m’agace le plus dans DA, l’inconstance de l’histoire parfois !!
bref revenons à nos moutons, donc Mary, la virginale, la pure, la donneuse de
leçon a fauté, mais est-ce que cela va calmer son côté donneur de leçon ?
Que nini bien au contraire elle se permet de juger continuellement ceux qui se
laissent emporter par leurs sentiments comme Edith plusieurs années après alors
que Madame a couché avec un homme qu’elle ne faisait que désirer. Donc LE
secret de la saison et qui continue la saison d’après, c’est de couvrir l’erreur
de Mary qui ternirait la famille tout entière, mais Daisy qui a vu toute la
scène fini par tout avouer à Edith qui balance l’information à l’ambassade
turque pour ruiner la réputation de sa sœur par jalousie car Mary est un
monstre avec elle. Donc j'ai commencé à aimer Edith et vouloir la protéger car elle semble accumuler le sproblème et que personne ne la soutient. Ajoutons que commence le cirque de Edith et les vieux
monsieurs car Strallan entre dans la danse et cela m’a fortement agacé que seul
un homme en âge d’être son père puisse s’intéresser à elle, car évidemment dès
qu’un homme vient à DA il tombe sous le charme de Mary alors que Sybil est bien
plus belle à mon humble avis, et que Eith n'est pas affreuse mais aucun
homme jeune ne peut résister à Mary ce qui en devient risible car je suis
désolé mais il y a autant de goût que d’hommes. C’est pour moi une grosse
ficelle scénaristique qui m’a toujours fortement énervé. Ajoutons que la saison s’achève sur Mary qui
se venge de son erreur d’avoir repoussé Matthew en éloignant Strallan très
épris d’Edith et on a le pompon de la bassesse du personnage car autant l’action
d’Edith est compréhensible de par sa position et son histoire autant l’acte de
Mary est de la méchanceté cruelle de voir sa 'vilaine' sœur possiblement marié
avant elle avec un homme titré en plus. BREF ^^ Ah j’allais oublier que Bates
commence dès cette saison à être « celui qui va en chier » toute la
saison… durant toute la série on l’a plus vu en prison que libre…
La saison 2 s’ouvre
logiquement sur le conflit en novembre 1916 et illustre de quelle façon ce
conflit a impacté un pays non soumis à l’occupation des combats dirais-je vu
que le front se trouve en France. C’est la guerre qui permet à de nombreux
personnages de révéler leur vraie nature, Barrow sa couardise, Mary son cœur,
Matthew son courage, Sybil sa force de caractère… Par le biais de Mme Patmore
on a aussi accès à la terrible peine réservé aux déserteurs et les horreurs qui
ont poussés des gamins à devenir fou. Je garde toujours en mémoire cette phrase
de Sybil après la guerre disant que tous les garçons avec qui elle a dansé lors
d’un bal avant la guerre sont morts et cette simple phrase résume le lourd
tribut de la jeunesse lors de la guerre, je pense d’ailleurs que la série
aurait gagné en intensité dramatique si l’une des filles avait perdu son fiancé
lors des combats pour illustre les fameuses veuves blanches de cette guerre.
Sur une note plus gaie cette saison voit exploser l’amour entre Branson et
Sybil et Dieu que j’ai aimé cette relation !!!
Ils sont
attachants, leur relation est magique et inconcevable : c’est un Irlandais
qui méprise la noblesse, c’est une noble anglaise et il est le chauffeur.. Mais
leurs âmes brulent du même feu de la rébellion et de la liberté, ils sont
identiques, fait l’un pour l’autre et leur amour est un cadeau du ciel… J’ai
même préféré leur relation à celle de Mary et Matthew car la leur semble plus
jeune, plus touchante, remplie de passion mais surtout de retenue et de
pudeur. Cette saison tombe aussi dans l’écueil du triangle amoureux quand
Matthew revient lors d’une permission au bras de sa fiancé la douce Lavinia.
Cette dernière est la claire antithèse de Mary et on comprend ce que Matthew
aime en elle car il fuit littéralement Mary qui lui a brisé le cœur. En plus
Lavinia est l’archétype du personnage adorable donc on ne peut même pas la
détester, et Mary non plus d’ailleurs car elle comprend aussi qu’elle a fait
une erreur dicté par son snobisme et qu’elle ne peut en vouloir qu’à elle-même.
Mais la tension entre Mary et Matthew s’intensifie et c’est vraiment là que
j’ai aimé leur relation, leur amour est si fort, si puissant, ils sont de
véritables aimants. Quand Mary ressent une douleur au moment où Matthew est
blessé c’est un beau moment de romantisme et j’en suis encore toute
retournée ! J’avoue que cette saison m’a réconciliée avec Mary, la voir
souffrir autant mais faire bonne figure par respect et amour pour Matthew
change la perspective du personnage. De plus sa coucherie lui revient une
nouvelle fois dans la tête quand elle est obligé de tout déballer à l’un de ses
soupirants (oui encore un !) magnat de la presse pour éviter que la femme
de Bates ne divulgue l’information à Robert. Cet homme se révèle être un
maniaque du contrôle qui n’est que trop heureux d’avoir une carte forçant Mary
à devenir son épouse. Et là j'ai eu pitié pour Mary car bon c'est
clairement un problème uniquement féminin car un homme n'aurait pas à cacher
une coucherie, bien au contraire... De plus, un soldat blessé affirme être le
cousin mort dans le Titanic ce qui complique à nouveau tout mais il est
défiguré et il part sans que la solution soit éclaircie mais on apprend que
Edith a aimé profondément son cousin et l’on ne comprend pas pourquoi on n’ a
pas échangé Mary et Edith pour les fiançailles mais bon. Et une nouvelle fois
c’est une histoire sans suite ce qui est frustrant… Suite à la mort suspecte de
son épouse, Bates fait un passage prison (et c’est que le début…) mais en mode
Deus Ex Machina on finit par découvrir qu’elle s’est empoisonné elle-même la
saleté même si la situation en entier n’est pas très clair… La grippe espagnol
fait son apparition à la fin de la saison et libère Matthew de son encombrante
fiancé si adorable qu’il voulait épouser par honneur ayant compris que Mary
était l’amour de sa vie, quoi qui a dit Deus Ex Machina ?! on se
dénonce !!!!, mais la jeune fille ayant découvert un baiser entre les
deux, Matthew refuse encore d’épouser Mary car il s’estime responsable, c’est
un homme honorable je vous l’ai dit… Mary a donc encore le cœur brisé et doit
accepter la proposition du magnat. Finalement, Cora dénonce le pot-au-rose à son
mari qui bien que déçu de sa fille le prend plutôt pas mal, quoi qui a dit Mary
a toujours un passe-droit ? je vous entend ! Finalement Mary révèle
aussi tout à Matthew et rompt ses fiançailles malgré le chantage et la honte de
sa famille. Matthew lui finit par demander la main de Mary de façon très
romantique, nous sommes en 1920 et LE couple phare de la série est enfin fiancé
tandis que Sybil et Tom se marie à Dublin loin de tous.
Faut que
j’arrête de tout décrire non ? ^^ promis je vais me calmer ^^
Bon alors la saison 3 ne se passe que sur l’année 1920,
aucun saut de temps dans DA faut le préciser ^^. Bon l’épisode spécial Noel fait par contre un
saut d’une année et nous amène en septembre 1921.
Mary et Matthew se marient enfin, mais on nous fait douter
jusqu’à la fin ! Mais les Crawley sont ruinés suite à de mauvais placements
boursiers, mais en mode Deus Ex Machina encore, Matthew hérite de l’argent du
père de Lavinia, vous savez la fiancée oubliée, mais Matthew a des scrupules à
l’utiliser au contraire de Mary (étonnant non ?) mais Deus Ex Machina x2,
on découvre que le père savait tout pour Matthew et Mary grâce à une lettre écrite par Lavinia 2h avant sa mort, pratique non? Donc l’honneur de
Mathew est sauvé et DA aussi, elle est pas belle la vie ? ^^
Edith réussit
enfin à obtenir le droit de fréquenter Strallan (oui car depuis la 1er
saison aucun autre hommes ne s’intéressent à elle bien entendu) et ce dernier
finit par la demander en mariage. Tout
le monde se réunit pour le mariage d’Edith qui a enfin droit à son grand jour,
Sybil arrive même bien enceinte, et Mary fait même la paix avec Edith !!!
Le mariage rend Mary plus humaine (au début en tout cas). Mais devant les
réticences de Robert et une remarque acerbe de grand maman qui estime que Edith
mérite mieux qu’un homme en âge d’être son père (Grand Maman est la seul à TOUJOURS soutenir Edith et à montrer son amour pour elle, je soupçonne que Edith est la petite fille uqi lui ressemble le plus) et blessé de guerre (son bras est perpétuellement en écharpe). Strallan qui voit ses pires craintes se prendre
formes, autrement dit ne pas être assez bien pour elle, commet l’acte
irréparable et affreux d’abandonner Edith devant l’autel parce qu’il estime
qu’elle mérite mieux que lui.
Voir
la remontée d’Edith qui arrache le diadème de la famille et qui pleure sur son
lit dans les bras de sa mère ça retourne les tripes franchement. Poor Baby Edith Forever dès cet instant j'ai souhaité son bonheur <3 Suite à une fausse accusation en Irlande,
Branson ne peut plus y retourner et le bébé devra donc naître en Angleterre ce
qui ne ravit pas notre Irish boy favori mais rassure la famille Crawley d’avoir
Sybil près d’eux pour ce délicat moment. Mais rien ne se passe comme prévu… et
après l’épisode douloureux avec Edith on a LE crève-cœur de la série, Sybil meurt à 24 ans devant les yeux effarés des siens dans les bras paniqués de son mari et de sa mère quelques heures après
la naissance de sa fille. Franchement le « please love » de Branson
est tellement déchirant et puis le pleur du bébé juste après la mort de Sybil
ramenant tout le monde à l’énormité de la situation c’est magistrale.
Franchement c’est un départ en fanfare pour le personnage de Sybil, bien que
clairement affreux, cette mort fait honneur au personnage. C’est d’autant plus
triste que cette mort aurait pu être évité dans un hôpital mais Robert a
préféré écouté les conseils d’un sinistre spécialiste au lieu de ceux du
« simple » médecin du village entourant DA qui avait diagnostiqué
l’éclampsie qui allait tuer la jeune femme lors de l’accouchement. Robert est le perso qui m'a le plus souvent énervé, avec Mary bien entendu. Le bébé
baptisé Sybil en l’honneur de sa maman devient la bouée de sauvetage de ce
pauvre Branson, et chapeau bas à Allan Leech qui tout au long de la série a
réussi à illustrer la souffrance profonde de ce personnage qui perd l’autre
moitié de lui-même en perdant son épouse, c’est d’ailleurs le seul deuil réussit de cette série mais je vais y revenir plus tard
La
série tombe d’ailleurs dans l’une des plus vieilles ruses de la TV en faisant
venir une cousine, sorte de Sybil du pauvre, pour faire passer la pilule et
j’ai franchement eu l’impression qu’on nous prenait pour des buses. Si
l’actrice a voulu partir ce n’est pas une raison pour créer ce double de Sybil
pour prouver qu’elle n’était pas indispensable. Le personnage de Rose petite
fille de la sœur de Grand Maman Violet est certes attachante mais sa situation
est vraiment téléphoné et facile je trouve. Mary quant à elle finit par annoncer à Matthew
qu’elle s’est fait opérer d’une gêne responsable de leur infertilité et elle
espère mettre rapidement au monde l’héritier de DA tandis que Thomas qui a mal
interprété les signaux d’un nouveau valet la embrassé amenant celui-ci à le
dénoncer à la police et à l’époque la peine pour l’homosexualité est très
grave. Robert pour une fois, fait preuve d’une grande ouverture d’esprit en
disant que la moitié d’Eton aurait fini en prison si tous les garçons ayant
reçu un baiser non désiré avait dû porter plainte. Il réussit à calmer le jeune homme en
lui faisant comprendre que l’homosexualité de Barrow et les sentiments qu’il
éprouve pour lui n’en font pas un monstre, que Barrow a certes mal interprété
la situation mais qu’il ne risque pas de se faire agresser par ce dernier comme
s’il n’était qu’un bête sauvage.
L’épisode spécial Noël, nous annonce que Mary est à terme de
sa grossesse et qu’elle va pourtant suivre toute la famille en Ecosse pour
rendre visite aux parents de Rose. Edith
qui est devenu une sorte de journaliste mondaine prends définitivement son envol de femme moderne et s’est rapproché de son éditeur
qui est je vous le donne en mille, plus âgé qu’elle et pas vraiment beau (oui
car les beaux hommes ne sont réservé qu’à Mary et bon Sybil en a eu UN !
bref je sais c'est un peu bas comme critique mais j'aurais aimé un mec ultra canon pour faire jalouser Mary^^) mais d’une intelligence et d’une gentillesse sans pareil. Cependant il lui faut un défaut et il est de
taille, ce dernier est marié mais il ne peut divorcer car sa femme est devenue
folle et la folie n’est pas à ce moment-là un motif de divorce au Royaume Uni. Mary décide de rentrer plus tôt car elle ne se
sent pas bien, et elle met au monde un fils avec pour seul soutient Isobel la
mère de Matthew, ce dernier arrive tout seul au volant de sa nouvelle voiture
pour accueillir dans ses bras son fils, il fait une superbe déclaration à Mary
puis décide de se rendre à DA pour prévenir la famille (comment ça le
téléphone ? connait pas !!) et pendant qu’on le voit les yeux rêveurs
rouler bien trop vite sur ces foutues routes de campagne il est percuté par une
camionnette pendant que l’on voit Mary en ébahissement devant son fils qui
vient de lui serrer le doigt. Voilà une mort à la con, pardon pour le
vocabulaire mais sérieusement, la série est construit autour de leur amour,
NEUF ans d’amour, de détours, d’embûches et de victoires pour mourir connement
dans une scène que l’on sent venir à des kilomètres, ce n’est pas rendre
hommage au personnage. D’accord l’acteur voulait partir mais on ne résoute pas
aussi simplement la perte de la moitié de ton couple phare, il lui faut une
mort épique, extraordinaire, pas stupide, risible et facile. J'étais furax et je le suis toujours!
La saison 4
commence donc en Février 1922, ce qui nous place plusieurs mois après la mort
de Matthew qui a laissé Mary dévasté. J’ajoute que l’épisode commence par la
fuite du personnage emblématique du personnage de O’Brien qui n’a même pas le
droit à une fin correcte alors que son personnage est l’un des plus présents
depuis le début de la série et que en plus sa fuite ne colle pas avec l'amour
qu'elle à pour Cora, elle lui est dévouée corps et âme et plus encore depuis
l'acte horrible du savon ayant causé la fausse couche de Cora, donc laisser
Cora seule sans elle ne lui ressemble pas, c’est scandaleux ! Donc 2ème
fin de perso ridicule. Mais revenons à Mary. Cette dernière recluse dans son
chagrin n’arrive pas à s’occuper de son fils et Michelle joue la souffrance de
Mary à la perfection ! J’ai eu plus la chair de poule devant la souffrance
de Mary qu’à la mort de Matthew (et je pleure TOUT le temps vous le savez donc
c’est dire !!!). Mais cela ne dure pas longtemps et cette saison a marqué
un tournant dans mon amour pour DA, j’ai DETESTE le traitement de la mort
de Matthew. Mary s’en remet bien trop vite, elle a de la force de caractère ok,
mais franchement UN épisode sur le deuil alors qu’il s’agit du couple ultime de
la série je trouve cela peu. Surtout quand on parallèle on a Branson qui craque
et pleure devant Mrs Hughes en plein milieu de la saison car Sybil lui manque
tellement qu’il n’arrive plus à avancer. Une petite ambitieuse le fait
d’ailleurs boire pour abuser de lui, oui pour moi cela s’apparente à un viol ce
qu’elle fait, il ne se souvient pas de ce qu’il a fait mais il se réveille le
lendemain avec elle et se sent coupable d’avoir été infidèle à son
épouse ! Cet homme est parfait ! Tandis que Mary envisage déjà le futur
avec un homme, eh ouais déjà ! comment ça son mari n’est même pas mort
depuis un an ?! En plus l’homme en question est le personnage le plus
insupportable de la série je pense. Franchement quand tu veux créer une autre
relation à ton héroïne tu prends ton temps, tu la laisse se reconstruire. Déjà
pour moi j’aurais bien vu Mary finir seule, se concentrer sur son fils et DA
qui est son univers sa raison de vivre, être avec un homme n’est une condition
sinequanone de l’existence bon dieu ! Elle n’a pas besoin d’un homme
pour gérer le domaine donc a fortiori pourquoi lui coller dans les pattes 6
mois après la mort de Matthew cet insupportable Tony Gillingham qu’elle finit
par tester au lit pour voir s’il vaut la peine ! oui oui vous avez bien
lu, madame donneuse de morale qui se moque de la relation de sa sœur qui risque
de se « perdre » avec un homme marié, se compromet avec un homme
mettant en danger sa réputation et celle de son fils, sachant que sa réputation
est déjà ternie par le secret de la saison 1. Mary m’est devenue totalement
insupportable cette saison. Et puis, choix scénaristiques étranges, alors que
pour elle Branson n’était qu’un excité irlandais, est devenu son BFF de la mort
depuis la mort de sa sœur tandis qu’elle ne peut s’empêcher de s’en
prendre à sa sœur pour tout et n’importe quoi. La gueguerre de Mary à
l'encontre de sa soeur est franchement désagréable. Ah et Deus Ex Machina
encore, quand une lettre de Matthew faisant de Mary la légataire de sa fortune
est retrouvé miraculeusement. DA est une nouvelle fois le siège de l’horreur
quand Anna est victime d’un viol, rien n’est montré mais les cris d’Anna sont
glaçant tout comme sa tête après l’acte, Joanne a tellement bien géré !
Mais cela remet des tensions dans le couple Bates car Anna ne veut rien dire de
peur que son époux ne la venge en tuant son violeur ce qui est une peur
légitime. Voir ensuite Bates souffrir de l’éloignement de sa femme, c’est
tellement poignant, et la voir elle souffrir en parallèle… Mais le plus
magnifique reste la découverte de Bates de la situation il fait passer Anna
avant toute chose et la romantique en moi fond ! Il l’aime tellement c’est
incroyable… Edith de son côté a décidé de continuer sa mue en femme moderne en
acceptant de coucher avec l’homme qu’elle aime. C’est assez soudain car on n’a
jamais vu de scènes intimes entre eux montrant qu’il y a ce besoin si profond,
ce stade de leur relation j’entends mais bon la relation entre Edith est lui
n’est pas assez mise en lumière mais entre Mary & Gillingham et tous les
drames concernant tous les domestiques il reste peu de temps…DA commence à
monter les problèmes liés à son trop gros casting, des personnages sont mis au
rencart où leurs situations peu développé au profit d’autres pourtant moins
intéressants (qui a dit Ivy et James ?!) du coup Edith se retrouve
enceinte et c’est le drame car Gregson parti en Allemagne pour devenir citoyen
allemand et pouvoir divorcé a disparu dans une rixe de la montée en puissance
d’un certain Herr Hitler. Grand Maman qui parfois est excessivement moderne
monte tout un plan pour protéger la réputation d’Edith et la sœur de Robert
emmène Edith en voyage pour que cette dernière accouche en Suisse. Cette
situation ne va pas durer bien entendu et Edith va rechercher sa fille et rajoute
du drame en la confiant à des métayers du domaine au lieu de l'adopter
directement (c'ets une fille de comte approchant de la trentaine mais
sans mari cela se faisait), l’époux étant au courant de la situation mais pas
l’épouse. Cette situation amène des tensions et des quiproquos inutiles à mon
humble avis mais bon.
Mary
de son côté affronte un dénommé Blake en fin de saison et il aurait fait pour
moi le candidat parfait pour succéder à Matthew dans son cœur, il n’a pas peur
de s’opposer à elle, il est franc, et ils sont totalement opposés ce que
j’adore dans les séries. En plus il apparait en fin de saison, ce qui permet
d'éviter le remplcaement rapide et surtout du leur relation aurait pu
s’épanouir lors de son retour en saison d’après avec le bon dans le temps mais
non… C’est dommage je trouve car Fellowes savait qu’il allait conclure sa série
mais il s’est rajouté des complications en éloignant Blake mais en voulant un
nouvel époux pour Mary. En parlant de complication, un nouveau drame avec les
Bates quand le violeur d’Anna meurt après avoir été poussé sous une voiture.
C’est Monsieur qui est soupçonné par la police et Anna elle-même car il
n’a AUCUN alibi.
La saison suivante s’ouvre un an plus tard, en 1924 donc et
de nombreux nobles Russes sont désormais sur le sol britannique pour fuir l’oppression.
Comme je l’ai dit dans mon coup de
gueule précédent, Mary décide de tester Gillingham et donc de mettre sa
réputation et celle de sa famille en jeu pour se rendre compte que ce n’était
que du désir. Tout ça pour ça oui…. Branson sympathise avec une jeune institutrice
aux mêmes idées que lui mais lors d'une discussion avec elle il parle de Sybil
comme si elle était encore présente ce qui prouve à la jeune femme qu'elle n'a aucune chance, au contraire de Mary qui ne parle JAMAIS de
Matthew, s’en est vexant… Barrow quant à lui commence à monter des signes de
rédemption, il sauve Edith de l’incendie qui s’est déclaré dans sa chambre et
par là l’ensemble de la maison, il souffre de l’exclusion que lui impose Carson
depuis que son homosexualité est devenu publique à DA, mais la mort de Sybil la
profondément changé et on se rend compte de la profonde solitude et souffrance
que cet homme cache derrière le sarcasme et la froideur. En parallèle le personnage de Rose prend son
envol quand en venant en aide aux réfugiés russes elle rencontre son prince
Charmant, Atticus. Leur relation est charmante et touchante, mais là encore c’est
trop rapide donc on s’attache peu à eux, on sent que c’est la solution pour
exclure Rose dont on ne sait plus quoi faire. Vu que les mesquineries de Mary à
l’encontre d’Edith prennent tout le temps des scènes familiales, car oui Mary
qui a pourtant perdu son amour est totalement insensible au chagrin de sa sœur alors qu'elle soutient Branson quand
il devient de plus en plus clair que Gregson est mort. Tom essaye de temporiser car lui aime Edith et comprends son chagrin, la perte de son amour quoi, mais il aime et soutient Mary aussi alors qu'elle était méprisante avec lui avant la mort de Sybil! Et on se demande parfois ce qui est arrivé au fier irlandais revendicateur, même
si j’ai beaucoup aimé l’évolution de Branson, il est bien trop lissé pour
devenir ce mix bizarre entre Branson et Matthew pour donner à Mary le soutient
et le calme perdu en perdant le personnage de Matthew qui représentait tout
cela. Un peu trop facile donc. Edith
finit par reprendre sa fille aux métayers et sa mère qui vient d’être mise dans
la confidence la convainc de vivre a DA pour que Marigold soit élevé avec Sibyl
et George et Edith hérite de la maison d’édition de Gregson ce qui en fait une
femme indépendante et définitivement l'archétype de la nouvelle femme des 1920's. Chose étonnante Robert est pour une fois clairvoyant et
comprend que Marigold n’est pas que la fille adoptive d’Edith mais il soutient
sa fille et annonce à Cora qu’il ne la forcera pas à énoncer son secret mais le
drame n’est jamais loin et Anna est accusé de la mort de son violeur. Encore un
Bates en prison pendant dans une saison….
Lors du dernier épisode Mary rencontre un beau jeune homme, Henry Talbot
une véritable gravure de mode auquel elle n’est pas insensible tandis qu’Edith
sympathise avec un autre moins charmant mais tout aussi généreux et gentil.
Mary montre d’ailleurs son nombrilisme quand on découvre que Tom a lui aussi
compris pour Marigold, et oui comment comprendre quelque chose quand on a les
yeux rivé sur son nombril. Rose qui a épousé son prince charmant a quitté DA et
Tom suit le mouvement en annonçant sa volonté de vivre aux USA, et Carson et Mrs
Hughes se fiancent ! J’avoue que celle-là je ne l’avais pas vu venir tant pour moi ils n'étaient liés uniquement que par une profonde amitié mais bon.
Nous sommes en 1925 et le dernier round commence. Et c’est
le grand n’importe quoi. On perd un temps considérable sur Mrs Hughes et Mr
Carson et les préparatifs du mariage, on assiste à la création du bed and
breakfeast de Mrs Patmore mais on lui ajoute des soucis… Que de blabla
supplémentaire. Le point positif fut le retour de Tom et de voir Barrow continuer sur la lancée de
la saison précédente en étant souvent montré en train de jouer avec les enfants
en particulier George. Sa nécessité de partir sans en avoir la volonté fait mal
au cœur, il s’enfonce dans la dépression et il finit par commettre l’irréparable
mais il est sauvé in extremis par une femme de chambre ayant remarqué qu’il
allait de plus en plus mal. Voir George venir lui apporter un cadeau de
rétablissement c’est adorable ! Grand Maman est responsable du gros drame
autour de l’hôpital qui prend un temps fou cette saison, un temps nécessaire
pour construire les 2 relations qui sont lancés trop rapidement, celle entre
Mary et Talbot, oui cette fois Mary ne pense pas à l’essayer avant de l’acheter,
leur relation est trop rapide et je pense, que je me serais plus attaché à ce
couple si Fellowes nous avait fait la grâce de la ridicule situation avec
Gllingham qui est bien trop proche de la mort de Matthew et surtout tellement
ridicule. Et si on avait eu une vraie construction de Mary et Talbot car le perso de Talbot est franchement attachant mais c'ets bien trop rapide pour qu'on vive cette relation comme on le devrait. La relation entre Edith et Bertie est elle plus solide paradoxalement
bien qu’ayant moins de temps à l’écran car la finition, et sans doute l'alchinie entre les acteurs, est plus présente. Voir enfin Edith heureuse c’est un
bonheur. Cet article étant déjà TROP long je passe vite, Anna est enfin libérée
et nous avons enfin un bébé Bates grâce à Mary, qui fait par là le seul acte
honorable depuis bien longtemps ! Mary a du mal à gérer ses sentiment pour Talbot qui n’est « qu’un »
pilote automobile désargenté et comme Matthew est mort dans un accident de
voiture elle estime que c’est trop pour elle et rompt, oui c’est un drama un
peu too much quand on sait qu’il reste peu d’épisode mais bon. Là-dessus Bertie
qui n’était qu’un simple gestionnaire du domaine de son cousin se retrouve à la
tête du domaine après la mort de ce dernier. Mais le fait est que le cousin en
question était MARQUIS ce qui place Edith, fiancée avec Bertie avant tout cela,
en tant que futur Marquise, autrement dit bien au-dessus de ses propres parents
ce qui rend Mary folle de jalousie. Cette dernière ayant compris il y a peu
pour Marigold (pas trop tôt), décide de laisser échapper la situation au petit déjeuner devant
un Branson fou de rage qui lui remet fortement les pendules à l’heure, le
Branson grande gueule m’avait manqué, mais tout cela ne sert qu’à faire ouvrir
les yeux à Mary sur ses propres sentiments blablabla car c’est Branson, puis
Edith quand elle aussi lui balance ses 4 vérités puis grand maman qui interrompt
carrément ses vacances pour venir lui dire la vérité : Henry Talbot est l’homme
qu’il lui faut…mais comme leur relation est arrivé comme un cheveux sur la
soupe on a du mal à ne pas ricaner et à accepter tout cela, même si leur couple
est choux on est d’accord, mais cela manque de finition on va dire. Edith fait
l’effort de venir au mariage de sa sœur et Mary s’excuse de son attitude, mais
le véritable acte de gentillesse (elle pouvait au moins cela) est d’organiser
un repas où Bertie confirme son amour à Edith, cet homme est parfait !
déjà avant son seul regret n’était pas Marigold mais de l’avoir appris par Mary…
Edith peut enfin s’épanouir, ce n’est pas trop tôt !!! Tom quant à lui
sympathise avec la rédactrice en chef de Edith ce qui confirme le seul travail
de deuil réussit et aboutit de cette série. Mary prouve son évolution positive
quand elle interdit à son époux de révéler sa grossesse le jour du mariage d’Edith
pour ne pas lui voler son grand jour.
Nous sommes en décembre 1926 et les portes de DA se ferment
dans la joie.
Ce fut long et je m’en excuse mais je voulais tant parler de
la densité de cette série. Cependant pour moi il y a eu un avant et après mort
de Matthew, je ne sais pas si l’équipe de scénaristes a changé mais je trouve
que la qualité est moins présente, on sent moins de finitions, plus de
raccourcis, une grosse perte de temps sur des intrigues mineures et aucun
travail sur les grosses histoires. On perd trop de temps à vouloir monter l’émancipation
des downstairs et on perd le savant équilibre entre les deux parties de cette
relation. La série qui pourtant avait bien commencé avec l’étrange pantalon de
Sybil, n’arrive pas à insérer les changements de l’époque, où tout du moins les
répercussions, j’aurais aimé plus de commentaires sur les tenues quand même, on
commence en 1912 avec les corset et on finit avec Edith en dos nu quand même…
DA a perdu l’objectif de parler d’une famille et de son évolution dans le temps
pour ne parler que de drama drama drama…
Malgré mes critiques DA est pour moi l’une des meilleures
séries jamais crée, et je la regarderais de bout en bout avec plaisir mais je
ne peux pas m’empêcher de regretter les espoirs lancés en début de saison 1,
mais vous savez quoi ? Elle me manque cette série et j’aurais aimé une
saison de plus pour que les arcs de la saison 6 ne soient pas pressés et
accrochés à la va vite mais construit intelligemment car elle méritait de
prendre son temps comme au début pour terminer en beauté.