vendredi 31 juillet 2015

Chronique Filmique: Victoria, les jeunes années d'une reine (2009)

Aujourd’hui nous allons parler de Victoria, les jeunes années d’une reine (2009)

Vu sur les conseils de l'amie m'ayant fait la pub pour Rebecca et je ne regrette pas non plus! Ce film est un bijou de beauté, de délicatesse et d'amour...

Il est finalement peu connu ce qui est dommage car c'est un film magnifique porté par un duo d'acteur absolument divin!

Emily Blunt campe une Victoria de tout juste 18 ans charmante, joyeuse, énergique et têtue qui passe d'héritière du trône surprotégée par sa mère à reine du pays le plus puissant d'Europe à l'époque.  Emily lui donne une chaleur, une humanité et une joie que l'on voit rarement dans les films sur Victoria et c'est pour cela qu'on s'attache à elle, cela permet de découvrir un nouvel aspect de Victoria: la jeune Victoria qui apprend le pouvoir et qui aime passionnément son époux. Cependant le film ne gomme pas, et c'est tant mieux, le côté caractériel et imbu d'elle-même de la jeune souveraine pour rester proche de la vérité historique. J'ai aussi beaucoup aimé qu'on nous montre Victoria perdue dans son rôle de reine, elle est en apprentissage constant tant sa mère a refusé que l'oncle de la jeune femme l'associe au pouvoir pour la familiariser avec. C'est donc un tout nouvel aspect d'elle, la voir même sous l'influence de son 1er ministre Melbourne est assez étrange tant nous avons l'image de la grand-mère de l'Europe régnant sur le monde entier via son immense empire.

Rupert Friend, lui, campe le charmant Albert de Saxe Cobourg, grand amour de la reine Victoria. Déjà, autant Emily Blunt ne ressemble pas physiquement à Victoria mais lui donne vie par son jeu, force est de constater que Rupert ressemble énormément à Albert! Il donne aussi une allure au prince par le biais de sa façon de se tenir, très droit, toujours en léger retrait, cette assurance tranquille qui en fait le contr-point idéal de son épouse. Et puis la tranquillité dont il fait preuve face à la colère de Victoria est typique de l'homme qui a partagé la vie de cette femme au caractère plus que bien trempé! De plus, il a fait l'effort d'apprendre l'allemand et de parler l'anglais avec un accent allemand ce qui donne une version réaliste du prince consort. Ce n'est d'ailleurs pas un détails anodin tant l'Angleterre de l'époque est assez anti-germanique ce qui combiné à la position difficile d'époux d'une femme régnante accentue le malaise que ressent Albert. J'ai d'ailleurs apprécié que contrairement au téléfilm ultra-réputé Victoria & Albert (2001) on nous dépeigne un amour à double sens dès le début, qu'on montre la construction lente d'un amour qui peut apparaître glauque à notre époque (ils sont cousins directs). Le film met d'ailleurs beaucoup en valeur Albert qui apparaît comme la seule personne de confiance de l'entourage de la reine, la seule personne qui l'aime pour ce qu'elle est, le seul qui essaye de faire le ménage dans l'organisation juste ahurissante d'une monarchie à l'agonie.

Les costumes sont absolument somptueux, tout comme les décors et la photographie est très lumineuse. On se plonge avec délice dans l'histoire de Victoria, et on pardonne les écarts avec l'Histoire (la fin bien que romanesque est fausse ^^).

La BO est charmante, elle accompagne bien le film mais je regrette une légère grandiloquence de certains morceaux.

Bref on passe un beau moment, et on voit une femme jeune qui a appris et aimé passionnément derrière les photographies en N&B de cette vieille femme triste et potelée.

bonus: les vrais Victoria & Albert ;)









(que je n'arrive pas à mettre à côté grrr!!!)

2 commentaires:

  1. Il faut vraiment que je le revois et en entier cette fois ! ^^
    Très bon article en tout cas, ça donne envie !

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  2. tu ne l'as pas vu en entier?! honte sur toi ^^
    merciii c'est tout ce que je voulais, donner envie! et merci du compliement <3

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